Auschwitz, nous avons marché sur leurs pas

Nous sommes trois potes, Benjamin, Nicolas et Geoffrey et nous avons partagé cette expérience inoubliable: celle de visiter le camp d 'exterminantion d'Auschwitz et le mémorial de la Shoah. Nous avons tout de suite adhéré à ce projet car nous savions que ce voyage d'étude serait important pour nous. En effet,ne serait-ce que pour le devoir de mémoire à l'égard des victimes de la barbarie nazie, ainsi, notre présence  sur un lieu aussi abominable est une manière d'honorer leur mémoire et de ne pas les oublier. Les images insoutenables que nous avons vues nous ont ébranlés! On a eu besoin d'en parler à nos proches, à nos amis, pour évacuer. Avec le recul, on s'est rendu compte que notre témoignagne permet de ne pas les oublier.

Tout d'abord nous avons visiter le mémorial de la shoah à Paris pour mieux comprendre l'histoire que les deportés ont endurée lors de l'Holocauste. Nous avons également à Paris rencontrer Dora Goland-Blaufoux une dame de 80 ans de nationalité Française qui a été déportée à Auschwitz et qui nous a apporté son témoignage avec plein de vie, d'émotion et de philosophie. Elle nous a touchés par sa joie de vivre et son intelligence car, malgré tout ce qu'elle a enduré, elle nous disait '' vivez vos vies à fond sans racisme et sans différence''.   

Il était 11h34 lorsque nous sommes arrivés devant le camp d'Auschwitz-Birkenau, à peine sortis du bus, les -20°C ne se sentaient pas encore. Mais plus nous nous enfoncions dans le camp immense et silencieux, même avec nos habits chauds, le froid nous envahissait. C'est à ce moment là que nous nous sommes demandés comment ces pauvres déportés ont-ils pu survivre dans un froid aussi abominable avec pour seul habit un pauvre pyjama rayé ? Dès les premiers pas, nous avons toute suite été surpris par l'immensité du camp (179 hectares) ainsi que par l'organisation du camp qui avait été aussi bien pensé : comment ont ils pu bâtir des camps de la mort tel que celui-ci !?

Vers 12h nous sommes entrés dans un petit barraquement réservé aux femmes, le changement de température nous frappait de plein fouet car il faisait aussi froid a l'intérieur qu'à l'exterieur. Mais malgré ça, nous étions pris par l'histoire de Ginette Kolinka qui nous parlait avec émotion de la dureté de vivre dans un baraquement comme celui-ci, du manque d'intimité ainsi que le froid en hiver et la chaleur intense en été.